Par quels moyens peut-on renforcer la formation des demandeurs d’emploi ?

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L’emploi et la formation professionnelle sont les principales sujets de discussion depuis quelques années déjà. Même s’il y a eu une augmentation du nombre d’embauches, on fait encore face à une grande tension au niveau du marché du travail.

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Problèmes de compétences.

A cause de cela, plusieurs postes ont du mal à trouver le meilleur collaborateur. C’est pour cette raison que beaucoup de personnes envisagent de se reconvertir, pour avoir plus de chance. En effet, s’ils ont du mal à trouver un travail avec ses compétences personnelles, en acceptant de se reconvertir des opportunités pourront s’ouvrir. Ils pourront ainsi travailler avec plaisir. Pour résoudre ce problème, le gouvernement a élaboré un plan d’investissement. Ce dernier a pour objectif  de placer des fonds permettant de développer la formation professionnelle des salariés et des demandeurs d’emploi.

Dernièrement, l’association Solidarités nouvelle face au chômage (SNC), destiné spécialement pour la formation des demandeurs d’emploi, présenta quelques moyens permettant d’améliorer la situation actuelle. En effet, se former est devenu un véritable “parcours du combattant” pour les chômeurs. Même si ces derniers désirent suivre une formation, plusieurs blocages apparaissent souvent sur leur chemin. Tel que les offres de formation, dispositifs mal adaptés, problème financier etc.

Le meilleur interlocuteur pour dénicher un emploi : Pôle emploi

“Aujourd’hui, sont principalement amenés à intervenir en matière de formation pour les chercheurs d’emploi : les conseils régionaux, les services de l’État, l’assurance chômage (Unédic), Pôle emploi et les opérateurs de compétences (Opco). À ces acteurs, qui ont un rôle de prescripteur, de financeur et/ou d’opérateur, il faut ajouter les 15.000 organismes privés qui dispensent de la formation et les organismes de la sphère publique : AFPA et GRETA”, explique Solidarités nouvelles face au chômage. Définie comme “complexe et confuse” par les demandeurs d’emploi, “cette dispersion de l’information freine [leur] accès à la formation”, estime l’association.

Pour résoudre le manque d’informations au niveau des recrutements, l’association Solidarités nouvelle face au chômage propose que Pôle emploi doit être définie comme étant  “l’interlocuteur-clé”. Ce dernier pourra guider les demandeurs d’emploi pour choisir la formation qui correspond à leurs besoins. “Il sera nécessaire que Pôle emploi soit en mesure d’orienter véritablement les chercheurs d’emploi vers les formations les plus pertinentes au regard des résultats de retour à l’emploi observés à l’issue des formations. Cela nécessite également l’existence de répertoires exhaustifs et régulièrement actualisés des formations efficientes, c’est-à-dire en adéquation avec les besoins du marché du travail”, détaille SNC.

Pour atteindre leur objectif, cette association procède souvent à la mise à jour de sa base de données. Leur permettant ainsi d’avoir des informations précises auprès des régions et des branches professionnelles, mais aussi des organismes de formation. “Il appartient à ceux-ci de préciser à cet effet les certifications auxquelles ils préparent, les moyens humains et matériels requis pour en assurer leur bonne exécution, leurs taux de réussite et leur capacité d’intermédiation pour l’obtention de débouchés professionnels ou des stages inclus dans leur cursus”, précisent-ils. Leur souhait est également de mettre à la disposition des demandeurs d’emploi, un interlocuteur unique. Ce dernier les aidera pour trouver des solutions de financement pour obtenir et suivre une  formation. Et c’est à ce moment que Pôle emploi garantie la fonction “d’assembleur/interlocuteur unique”, estime SNC.

La reconversion des chômeurs peut être effectuée via le CPF de transition.

D’après les études qu’il a effectuées, Solidarités nouvelle face au chômage pointe également les limites du compte personnel de formation (CPF). Il est ainsi tout à fait normal que ce soit uniquement le titulaire qui choisit la formation qu’il veut suivre.  Ne pas aider les demandeurs d’emploi “seule face à une offre constituée de dizaine de milliers de propositions, vantée par des organismes de formation en situation de concurrence”, le CPF “accroîts les risques de choix non pertinents”, signalent les auteurs du rapport. “Dans le souci de retrouver une activité au plus vite, certains peuvent se laisser tenter par des offres qui s’avèreront inadéquates à leur projet professionnel et, face aux sollicitations commerciales agressives de nombreux organismes de formation, des chercheurs d’emploi peuvent se faire abuser”, poursuivent-ils. Mis à part ceux qui sont en décrochage numérique : le CPF ne dispose pas d’une offre de formation, selon SNC, “alors même que ce sont elles qui auraient le plus besoin d’y accéder”.

Toutefois, les salariés qui désirent se reconvertir peuvent accéder au CPF de transition professionnelle. Ce dernier l’aidera pour financer une formation certifiante en relation avec leur projet. Mais “il n’existe pas de dispositif équivalent pour les chercheurs d’emploi et cela leur est préjudiciable”, déplore l’association. Cette situation est un gros problème surtout pour ceux qui viennent de perdre leur emploi, pour des raisons personnelles, compétences non reconnues, voir même  “celles dont la qualification est devenue caduque du fait de l’évolution des techniques et qui, pour prétendre à un emploi de même niveau d’expertise, sont tenues de s’engager dans un processus lourd de formation”, illustre Solidarités nouvelles face au chômage. Pour ceux qui désirent  faire une reconversion professionnelle, il est “impératif ” d’adopter un dispositif bien défini, estime l’association. “Ce dispositif devrait comprendre un CEP (conseil en évolution professionnelle) approfondi et une priorité dans l’accès aux formations répondant à ce besoin”, précise-t-elle.

Qu’en est-il de la rémunération durant une formation ?

C’est un problème majeur pour les demandeurs d’emploi. On peut voir plusieurs types de dispositifs, mais toutes les formations et tous les demandeurs d’emploi n’y sont pas toujours éligibles. Par exemple, l’allocation d’aide au retour à l’emploi formation (Aref) est donnée aux bénéficiaires de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qui désirent suivre une formation de Pôle emploi. Ceci ayant pour but de lancer un projet personnalisé d’accès à l’emploi ou choisi depuis le CPF. Une autre condition importante à savoir pour obtenir l’Aref : suivre une formation d’une durée au moins égale à 40 heures.

La rémunération des formations de Pôle emploi, destinées pour ceux qui sont membres de l’organisme public, mais qui ne peuvent pas obtenir une indemnité de chômage lors de leur inscription à une formation. Pour ceux dont les droits au chômage prennent fin pendant leur formation, ils pourront bénéficier d’une rémunération de fin de formation, mais sous conditions. Il faut en effet qu’ils suivent une la formation leur permettant par la suite d’accéder à un métier en tension.

Mais si aucun de ces critères ne correspond au demandeur d’emploi, il ne pourra pas par conséquent recevoir l’une de ces rémunérations durant sa formation. Or “la non-attribution d’une rémunération pendant la formation constitue un obstacle au suivi d’une action : 11% des chercheurs d’emploi y renoncent pour ce motif, ne disposant pas des ressources nécessaires pour faire face à leurs besoins”, constate SNC dans son rapport.