Scandale au niveau de la formation professionnelle

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Le chômage touche beaucoup de pays, de personnes actuellement. Cela peut être dû à la crise économique, et la crise sanitaire. La France en pâtie totalement. Malgré cela, les résultats sont encore médiocre. La cause est toute simple, les frais de gestion sont trop élevés et des milliards de budgets sont détournés.

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Un problème dans chaque région

Le problème s’aperçoit principalement dans le département 93. Cela est dû à la fermeture du stage d’ascensoriste organisé dans son centre de Stains. L’Afpa (Association nationale pour la formation professionnelle des adultes) l’a en effet fermé pour une raison inconnue. Et pourtant, les étudiants étaient quasiment sûrs, de trouver le travaille de leur rêve. «Plus de la moitié d’entre eux recevaient une promesse d’embauche au cours de la scolarité», se souvient Michel Battiau, leur professeur.

Le principale cause de tout ce chamboulement se trouve au niveau de la nouvelle réglementation. En effet, à cause de ces règlementations, des milliers de copropriétés veulent à tout prix changer leur système de travail. Entraînant par conséquent un souci pour dénicher le meilleur profil.

«Aujourd’hui, dans ce secteur, tous stages et écoles confondus, la France forme 200 à 300 techniciens par an, alors qu’il en faudrait au moins le double», relève Michel Battiau. La vraie question est alors : « Pourquoi l’Afpa a-t-elle abandonné son cursus ? ». Tout simplement  parce qu’il n’était pas accessible à tous les budgets. Ce de fait, ils ont fait appel au service des spécialistes d’Europe de l’Est. Entraînant, un long chômage pour les ascensoristes de la région.


C’est là tout le problème du système de formation professionnelle.

«Rien ne fonctionne dans ce grand bazar», s’emportent les économistes Pierre Cahuc et André Zylberberg, auteurs de l’un des nombreux rapports sur la question. «Notre dispositif est complètement incohérent», s’énerve en écho le sénateur UMP de Haute-Savoie, Jean-Claude Carle. «Inéquitable et à bout de souffle !», renchérit Nicolas Sarkozy. Ce dernier pense trouver une solution pour résoudre rapidement ce problème.  Grâce à lui, les députés devraient lancer un projet de réforme permettant par la suite de moderniser le dispositif.

Ce ne sera pas facile ! Avec ses 48 600 organismes recensés, ses centaines de milliers de stages, ses 7 millions de bénéficiaires annuels, ses dizaines de milliers de professeurs, ses 3 ministères de tutelle et ses 27 milliards d’euros de budget, le dispositif de formation n’a pas encore une bonne image.  

Les dérives sont plus nombreuses encore.

Les côtés négatifs du CPF ont fait la grande tournée des discussions ces derniers temps. On entend comme quoi il n’y a aucun contrôle, les stages proposés n’existent même pas, frais de gestion inaccessible, financement occulte au niveau du patronat et des diplômes qui n’offrent aucun bénéfice après les formations suivies. «Voilà un des plus gros gaspillages de l’Etat», résume Pierre Cahuc. Ce n’est donc pas étonnant que le système de formation n’arrive pas à répondre positivement aux missions principales demandées par l’Etat.

Au tout début de l’histoire, le CPF a eu du mal avec la promotion sociale des travailleurs. «Dites plutôt qu’il fait l’inverse : il accentue les inégalités entre le peu qualifié et les très diplômés», s’indigne Marc Ferracci, économiste au Centre de recherche en économie et statistique (Crest). De ce fait, pas même 29 % des ouvriers peuvent suivre un stage durant leur vie professionnelle, contre 60 % des cadres. Ce problème d’inégalité touche aussi la taille des entreprises. En effet, le comptable d’une PME de moins de vingt salariés a cinq fois moins de chances de bénéficier d’une formation par rapport à son collègue qui occupe le même poste, mais dans une entreprise employant plus de 500 personnes. Il obtiendra alors une enveloppe de 75 euros par an seulement, au lieu de 781 euros.

Que s’est-il passé avec les chômeurs ?

Dans le cas des chômeurs, les chiffres sont encore plus effrayants. En effet, 13 % seulement ont la possibilité de suivre une formation durant la période où ils cherchent du travail. «Il m’aura fallu une dizaine de rendez-vous avec mon conseiller ANPE et sept mois de paperasse pour parvenir à décrocher un cours de remise à niveau en informatique, témoigne ainsi Antoine, jeune technicien de maintenance. Mais, comme j’ai retrouvé un emploi au même moment, je n’en ai jamais profité.»

C’est grâce à cette confirmation que l’on a pu savoir pourquoi l’Unédic (aujourd’hui Pôle emploi) n’a jamais pu dépenser qu’une partie de son budget formation en 2007, soit 203 millions d’euros. Les sans-emplois qui arrivent à obtenir un stage n’en tirent pas toujours un grand bénéfice. «En général, ils retrouvent un poste quasiment identique à celui qu’ils auraient obtenu de toute façon», regrette l’économiste André Zylberberg. Les formations données par le Pôle emploi ne durent que pour trois ou quatre mois. Même si c’est court, cela permet d’augmenter les compétences des stagiaires. «Seuls les cursus d’au moins six à dix mois servent vraiment à quelque chose», observe Zylberberg.