Selon l’article L6111-1 du Code du travail, “la formation professionnelle tout au long de la vie constitue une obligation nationale”. Cela regroupe la formation et le perfectionnement des adultes et des jeunes étant déjà dans la vie active. Ces formations représentent une formation professionnelle continue.
Les financements
La formation professionnelle comprend toutes les formations nécessitant des financements autres que personnels. On peut trouver plusieurs types de financement. Les plus habituels sont le plan de formation, que l'entreprise verse pour la formation de ses employés, l’aide de Pôle Emploi, souvent appelé AIF (Aide Individuel à la Formation), et le célèbre CPF (Compte Personnel de Formation). Ce dernier peut être utilisé en toute indépendance par un salarié ou un demandeur d'emploi et salarié.
Les financeurs
Les soutiens financiers peuvent provenir de l’État, les entreprises, les régions, les OPCA et le FPSPP. Chaque financeur a son propre système pour régler une heure de formation.
Ainsi, la formation est un dispositif complexe, dérivé du latin « complecti », qui rappelle le fait qu'il comporte plusieurs parties à maîtriser, et de « complicatus », qui signifie pas complexe. Cela évoque le fait que c'est déroutant. Ainsi, au lieu de simplifier la formation, il faudra la décomposer de manière compréhensible.
Monétiser la formation professionnelle : comparer pour mieux comprendre
Chaque personne, en poste ou en recherche d'emploi, bénéficient d'heures de formation durant toute sa vie. La valeur de chaque heure de formation varie selon plusieurs critères : le lieu de résidence, le domaine d'activité ou la situation personnelle. Du fait de cette variabilité, les particuliers ignorent le budget auquel ils ont droit.
Monétiser une formation ne signifie pas que vous avez droit à 120 heures d'apprentissage, cela signifie tout simplement que vous avez droit à 1 500 euros de formation, mais en quoi est-ce si important ?
Monétiser la formation professionnelle : les bénéfices de ce système
Pour tous les organismes de formation et de nombreux professionnels, les avantages d'un dispositif monétisé sont clairs. Cela suit l'exemple d'un rapport publié par l'Institut Montaigne plus tôt cette année : « Un capital emploi formation pour tous », écrit par Bertrand Martinot et Estelle SAUVAT, qui favorise l'accès du CPF aux procédés de monétisation présentés comme des chéquiers électroniques au lieu de compteurs horaires. Pour les autres, on ne comprend pas comme Michel Beaugas (Force ouvrière) « la monétisation des heures conduit à une perte de droits pour les bénéficiaires. »
Bien que le CPF se soit certainement amélioré depuis sa création, la bureaucratie bloque les gens à se former. En s'éloignant de la logique des « heures de formation » au avantage d'un raisonnement plus globale de formation et de tutorat, chacun a la possibilité de devenir véritablement autonome dans sa vie professionnel.
