Les dispositifs requis pour un financement de la reconversion professionnelle d’un salarié

Actualités

Généralement, certains salariés qui veulent se lancer pour une reconversion professionnelle se trouvent souvent freinés dans leur élan avec le coût de la formation. Toutefois, cet obstacle peut être franchi avec les dispositifs qui programment un financement pour l’objectif professionnel des salariés actifs. Il est ainsi possible de mentionner les programmes suivants : dont le CPF, la Pro-A, les Transitions collectives, retour sur les aides à mobiliser pour financer son parcours de formation.

2475391_les_dispositifs_requis_pour_un_financement_de_la_reconversion_professionnelle_d_un_salarie.jpg

Acceder à votre formation intégralement finançable par le CPF

Grâce au CPF, vous pouvez bénéficier d’une allocation en euros pour la dépenser dans une formation professionnelle certifiante 100% GRATUITE !.

Inscription rapide

(Gratuit et sans engagement)


En soumettant ce formulaire, vous acceptez d’être recontacté pour votre formation 100% gratuite.

Un financement pour tous les salariés

Tout salarié peut éventuellement se positionner pour une évolution interne à l’entreprise ou pour un changement radical de carrière. Les motivations peuvent être multiples.

En premier lieu, il s’agit de disposer de beaucoup plus de liberté en se mettant à son propre compte, pour arriver à maîtriser un “métier passion”. La reconversion professionnelle occasionne l’obligation de gagner en compétences avec une formation. Cette dernière permettra entre autres d’augmenter ses revenus. L’essentiel est d’atteindre son objectif. Le choix du projet de carrière peut être défini avec les subtilités offertes par le CPF. Le problème de financement sera la seconde étape.

Un salarié actif ne dispose pas souvent d’assez de temps pour suivre une formation. Autrement, il se verrait dans l’obligation de se former durant son temps de travail. Une autre option consisterait également à démissionner de son poste pour une éventuelle montée en compétences dans un autre domaine. Ce cas entraînerait infailliblement un arrêt de la rémunération.

Par ailleurs, le coût de la formation relative ne serait pas négligeable. Tous ces obstacles définissent souvent un frein pour la reconversion professionnelle.

Le choix du CPF pour être libre de choisir son parcours de formation

Le Compte Personnel de Formation se présente comme le plus connu des dispositifs de financement pour les salariés actifs.

Tout travailleur de plus de 15 ans peut bénéficier des avantages du CPF à partir de son entrée dans le marché du travail jusqu’à son départ pour la retraite. Ces salariés actifs peuvent ainsi cumuler et mobiliser leurs droits de formation pour le parcours professionnel de leur choix. Tous les actifs sont libres de disposer de leurs droits pour augmenter leurs acquis professionnels ou assurer l’acquisition de compétences pour une reconversion professionnelle.

Le CPF a remplacé le DIF ou Droit Individuel à la Formation en 2015. Les droits acquis auprès du DIF ont été entièrement transférés sur le CPF. Toutefois avec le CPF, les travailleurs ne cumulent plus des heures de formation mais des euros. L’alimentation de chaque compte est de 500 Euros par année travaillée. Néanmoins, les cumuls sont plafonnés à 5.000 euros. Pour les salariés peu ou pas qualifiés, le versement s’élève à 800 euros par an, pour un CPF plafonné à 8.000 euros.

Tout travailleur bénéficier d’une indépendance quasi complète pour la gestion de son CPF. Ce principe a été confirmé par le Gouvernement français pour impliquer davantage les travailleurs dans le choix de leur avenir professionnel. Le CPF devient ainsi un droit individuel pour chaque salarié. Ce dernier ne sera pas assujetti à des conditions venant de l’entreprise. Il sera ainsi libre de choisir la formation qui correspond à son projet parmi les offres disponibles sur le site de Mon Compte Formation.

Toutefois, si la formation souhaitée doit être effectuée durant son temps de travail, il devra obtenir l’accord de son employeur. Avec une réponse affirmative de la part de l’employeur, le salarié continue de recevoir sa rémunération durant ses heures de formation. Mais il faudrait noter que pour les reconversions professionnelles, les formations des salariés se font généralement en dehors de leur temps de travail. La reconversion doit ainsi faire l’objet d’une stratégie. Pour ce cas, le CPF permet une stratégie de moyen long terme.

Le choix du projet de transition professionnelle permettant de conserver le poste de travail et la rémunération

Ce projet de transition professionnelle ou PTP est spécifiquement destiné pour la reconversion professionnelle, et remplace le Congé Individuel de Formation (CIF). C’est un dispositif aidant les  salariés qui aimeraient se reconvertir afin de suivre une formation certifiant dans un autre domaine d’activité, ou d’évoluer dans leur entreprise d’origine.

A cet effet, une mobilisation des droits sur le CPF sera requise. Le PTP est également connu comme  le CPF de transition professionnelle. Les salariés bénéficient ainsi de certains avantages, comme la conservation de leur poste de travail et de la rémunération durant toute la durée de leur formation.

Plus clairement, le PTP autorise le salarié de prendre un congé spécifique pour suivre un parcours de formation, dont la durée peut désormais dépasser 12 mois. A cet effet, il devra justifier d’une certaine ancienneté au sein de l’entreprise. Cette condition sera de 12 mois minimum pour les CDI, et 24 mois pour les CDD mais qui ne seront pas obligatoirement consécutifs.

Par ailleurs, l’accord de l’employeur et la validation de la Transition pro de leur région. Ce dernier a pour mission d’évaluer les projets des salariés avant d’accorder ou non un financement. L’information importante suivante devra être maîtrisée. Les Transitions pro reçoivent plus de projets qu'elles ne peuvent accorder de financement. Il sera ainsi nécessaire d’adopter des stratégies pour l’acceptation du dossier.

Le PTP se ase toujours sur les trois critères suivantes :

  •  la cohérence du projet,
  • la pertinence du parcours de formation au regard de la situation de la personne et de son projet,
  • les perspectives d’emploi relatives au projet

Si le PTP refuse le dossier, une nouvelle demande peut être soumise en améliorant les points sur son projet professionnel et sa pertinence au regard du bassin d’emploi visé. Pour avoir de bons résultats, le salarié est tenu de bien s’informer sur les opportunités de reconversion professionnelle dans sa région. Les Transitions pro s'engagent à rendre une réponse complète en cas de refus, afin que le candidat puisse comprendre les limites de son projet.

Si le salarié considère la décision rendue non justifiée, il peut faire un recours. A ce moment, la médiatrice de France Compétences peut recevoir la demande refusée des candidats qui n’arrivent pas à comprendre les décisions prises à leur encontre. Mais il peut également se faire assister pour maximiser les chances de réussite de la soumission, en se tournant vers un Conseiller en Evolution Professionnelle (CEP), pour chaque projet.