Les changements apportés par la formation professionnelle

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L’objectif des réformes présentées par le CPF se base sur des fondements bien ambitieux. Il s’agit de faire renaître une bonne implication des salariés actifs sur le contrôle de leurs carrières professionnelles et d’arriver en même temps à faciliter l’accès aux dispositifs de formation. Le processus appliqué par le CPF est d’apporter une formation professionnelle accessible à tous.

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Un système bénéfique pour chaque salarié

Cette disposition se révèle ainsi comme la garantie d’un succès manifeste pour la carrière professionnelle de chaque salarié actif. Ces opinions se manifestent sous diverses façons au gré des études. En 2019, les analyses ont conclu que la majorité des salariés actifs semble ignorer la faisabilité d’une orientation de leur carrière. Certains d’entre eux connaissent les rouages permettant d’avoir recours aux dispositifs de financement «en autonomie» ou hors du plan de développement des compétences.

Mais il s’avère également qu’un actif sur quatre semble encore ignorer le dispositif malgré les informations apportées. Le fait de considérer que 31 % déclarent avoir ouvert leur CPF en ligne en 2018, contre environ 20 % l’année précédente, laisse prévoir un avancement à petits pas au niveau des salariés actifs. Il faudrait quand même considérer que ce manque d’implication aux dispositifs est d’autant plus regrettable que l’intérêt pour une formation professionnelle. Les réalités sont quand même différentes avec 70% des salariés actifs qui envisagent de suivre une formation pour l’évolution de leur carrière dans les cinq ans à venir.

Un processus simplifié

Par rapport à la formation continue, la loi appliquée en France plaide donc en faveur d’une simplicité d’accès aux formations pour le salarié actif et plus simple d’accès. Ce système appliqué aux actifs servira à définir un contrôle de leur formation et de leur plan de carrière. En de termes plus clairs, le processus permettra un accès simplifié à la formation avec la conversion en euros des droits initialement en heures du CPF. Initialement, il était possible aux salariés de bénéficier des crédits horaires de formation, mais sans nécessairement savoir le type de formation à suivre. Désormais, ces droits en heures seront transformés en euros, à raison de 15 euros l’heure.

L’effectivité de telle mesure a commencé depuis le 1er janvier et il a été confirmé qu’à partir de 2020, au titre des droits acquis en 2019, les comptes seront alimentés de 500 euros par an pour toute activité à mi-temps ou plus et avec un crédit majoré à 800 euros pour les salariés non qualifiés. Le système permettra de garder les droits et de disposer d’une meilleure façon, de la valeur des droits acquis. Dans le cas où le coût de la formation souhaitée dépasse le solde des crédits acquis sur le CPF d’un salarié, il pourra avoir la possibilité de bénéficier d’autres aides financières.

L’augmentation du nombre des formations éligibles

Auparavant, la procédure d’éligibilité CPF d’une formation est conditionnée par le statut du salarié, de la branche professionnelle et du lieu de travail du demandeur. Désormais les conditions ont changé. La configuration de la formation sur une liste unique et universelle de formations éligibles, définie par France compétence suffira. Il faudrait noter que cette instance représente la nouvelle autorité nationale chargée de la régulation et du financement de la formation professionnelle et de l’apprentissage.

Avec une mise à jour régulière, toutes les formations devront se préparer à l’acquisition d’ une certification inscrite au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou au répertoire spécifique (RS). Cette mesure sera nécessaire pour obtenir une qualification reconnue. On notera l’acquisition d’un diplôme universitaire, un certificat de qualification professionnelle. La formation se fera en présentiel, à distance, ou les deux.

Les formations pour la VAE

Cette dernière et le bilan des compétences devront disposer d’une certification. Pour construire une «société de compétences» en France, les réformes appliquées doivent dépasser la facilité d’accès au CPF.

Ces réformes apporteront des changements comme suit :

- Le Congé individuel de formation ou CIF sera annulé au profit du CPF de transition ou le Congé de Transition professionnelle ou CTP .

- Si les conditions d’accès sont sensiblement les mêmes (être en CDI, justifier d’au moins deux années d’activité, consécutives ou non, dont une dans la même entreprise, avoir l’accord de son employeur et un projet bien ficelé, validé en commission), le CTP doit favoriser la reconversion professionnelle, «appelée à se généraliser dans les années à venir», par un accès facilité aux formations longues.

- Parallèlement, pour aider les actifs dans leurs choix de carrière, la réforme prévoit le développement du Conseil en Évolution professionnelle (CEP).

Le CEP est assuré par cinq opérateurs dont entre autres, Pôle emploi et l’Apec. Ce système servira d’accompagnement gratuit et personnalisé. Ce dispositif portera sur l’évaluation des compétences, la définition du projet professionnel, les différentes formations disponibles.

Des réformes suivants les conseils de l’Etat

Ces nouvelles réformes s’accompagneront également des divers changements et améliorations d’outils existants suivant les recommandations de l’État français.

Il s’agira entre autres des changements suivants :

- La création du plan de développement des compétences par l’entreprise .

- Le remplacement de la période de professionnalisation par un principe de reconversion ou de promotion par alternance, dite Pro-A. Ce point spécifique configure le maintien dans l’emploi des salariés les moins qualifiés

- La loi française prévoit aussi l’élargissement de l’accès à la formation aux salariés à mi-temps, aux mêmes conditions, avec l’objectif d’en faire bénéficier les femmes, qui représentent 80% des contrats de travail à temps partiel.

- Dans le secteur de l’apprentissage, la limite d’âge de 26 à 29ans révolus a été relevée et la signature de contrats de six mois minimum contre un an peut se faire à n’importe quel moment de l’année.

Malgré les échecs enregistrés par la réforme de 2014, la loi «pour la liberté de choisir son avenir professionnel» apparaît comme un véritable défi dans une période de profonde transformation industrielle. La dépréciation des compétences ne doit pas être considérée comme une fatalité. Ce sera même l’occasion de profiter des formations professionnelles tout au long d’une carrière.

L’arrivée de la nouvelle technologie

En 2017, le Conseil d’orientation pour l’emploi en France misait sur l’évolution des technologies pour les salariés actifs. Il s’agit de se conformer aux nouveaux outils comme le développement de l’automatisation, l’intelligence artificielle, la robotique pour pouvoir évoluer d’une manière significative. Il faudra quand même noter qu’uniquement 17 % des actifs en France estiment que la formation professionnelle reste la meilleure manière pour se former à un nouveau métier.

La majorité estime que les nouvelles technologies ne pourront pas affecter leur activité professionnelle. Malheureusement, il s’agit d’une vision totalement déconnectée de la réalité. L’État français a besoin de l’implication des entreprises et organismes de formation ainsi que les responsables régionaux pour faire évoluer d’une manière importante la formation professionnelle.