Depuis quelques années déjà, les partenaires sociaux ont eu une idée ambitieuse : mener des ateliers thématiques pour améliorer l’avenir de la formation professionnelle. L’objectif est de trouver de nouveaux accords nationaux en la matière. Parmi les thématiques abordées, on retrouve le Compte Personnel de Formation (CPF). Dernièrement, on a appris qu’une réforme du CPF serait ambitionnée par les organisations représentatives des salariés et des employeurs.
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Depuis le changement effectué au niveau de la formation professionnelle de 2018, le CPF est un système désintermédié ayant pour objectif de tranquilliser l’employabilité des bénéficiaires en suivant des compétences professionnalisantes. Cela veut dire que les titulaires d’un compte CPF n’auront plus besoin de l’accord d’un organisme tiers pour suivre une formation. Et pourtant, pour les organisations syndicales, ce genre de procédure ne serait pas permanent et entraînerait beaucoup de problèmes.
C’est pour cette raison, que ces organisations syndicales pensent à la meilleure façon pour vérifier la manipulation du CPF. Laurent Munerot, vice-président de l’Union des entreprises de proximités (U2P) propose d’impliquer au maximum le Conseil en Évolution Professionnelle (CEP) dans les plans de formation. A son avis, l’avenir du CPF dépend également de la logique d’abondement et de Co-construction.
Les syndicats ont souvent l’habitude de critiquer. Ces derniers pensent que les formations proposées actuellement ne correspondent pas exactement aux besoins des entreprises, ainsi que les choix des titulaires du CPF. Toujours d’après eux, les bénéficiaires ont l’habitude de choisir des formations :
C’est ainsi que, les organisations syndicales veulent que les patrons disent ce qu’ils pensent sur l’utilisation d’une partie des droits de formation de leurs salariés. Grâce à cela, le CPF sera recentré, et dirigé plus précisément vers les besoins que l’on recherche vraiment sur le marché de l’emploi.
Selon le président du MEDEF, l’usage du CPF de manière Co-décisionnelle entre l’entreprise et l’employé permettrait :
Les nouveaux apprenants pourront avoir désormais plus de choix. Dernièrement, un « grand ménage » a été effectué dans la liste des formations CPF. Une charte de déontologie a aussi été mise en place pour trouver les organismes de formation crédibles.
Bien que le CPF ait souvent des problèmes avec les organisations syndicales, cela ne veut pas dire que le système n’intéresse pas les gens.
Le but du CPF désintermédié est de vulgariser le suivi de formation chez les personnes actives. En cela, le CPF a bien transmis son savoir, prouvé par les chiffres suivants, confirmant ainsi son succès :
Toutefois, 8 actifs sur 10 pensent qu’ils sont les seuls responsables de leur parcours. De ce fait, il serait sans doute pénible pour ces derniers de ne pas pouvoir gérer leurs crédits de formation.
La réponse est très simple, pas pour tout de suite.
Les syndicats n’ont pas encore fini avec leurs réunions et pensent procéder à la réforme de la formation jusqu’en juin 2022. Pourtant, il est encore difficile de croire que leurs décisions déboucheront sur des accords nationaux interprofessionnels.
Certains délégués voudraient créer une plateforme d’idées, disponible pour le prochain gouvernement. Jusqu’à ce jour, le CPF est mobilisable à la seule détermination des titulaires. C’est ainsi que vous pouvez suivre la formation de votre choix, sans avoir à demander l’accord de votre patron, si celle-ci est réalisée durant vos temps libres.