Inscription ou renouvellement d’une certification

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Au mois de mai, Centre Inffo en partenariat avec France compétences ont organisé le webinaire « Créer et enregistrer une certification aux répertoires nationaux » expliquant les étapes à suivre pour l’enregistrement ou le renouvellement d’une certification au niveau du répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou au répertoire spécifique (RS).

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Clé essentielle pour disposer d’un financement au compte personnel de formation (CPF), l’inscription d’une certification auprès de France compétences est une des tactiques pour les prestataires de formation. Signe de l’efficacité de ce dispositif : 2 800 personnes ont suivi le webinaire de Centre Inffo, visant à expliquer les objectifs des diverses étapes de cette procédure.

« Ecrire en compétences »

Ceux qui disposent d’un projet de certification, visant le RNCP comme le RS, devront d’abord procéder à une étude d’opportunité. « C’est un support central de l’examen du dossier, dans la mesure ou [elle] va cadrer le besoin et le public, analyser les compétences nécessaires pour ce public, et de manière plus générale [déterminer] s’il existe une opportunité réelle pour ce projet de certification au regard des besoins du marché », décrit Andreea Toma Pilot, de la direction de la Certification professionnelle de France compétences.

L’ingénierie de certification, avec l’écriture des référentiels, sera confirmée par les préceptes de cette étude d’opportunité. Pour la deuxième partie, Valérie Hellouin, consultante sénior en ingénierie et politiques de formation à Centre Inffo, recommande « d’adopter les modèles [de référentiels] de France compétences ». Il est aussi « très important d’écrire en compétences », souligne-t-elle, soit de définir le « faire » (un acte ou un comportement identifiable) et non le « savoir », le « connaître » ou le « maîtriser ».

Valeur de la certification et propriété du certificateur

Les documents se rapportant à l’inscription ou le renouvellement de la certification devront préciser des « preuves de sa valeur d’usage ». Pour les sollicitations relatives au RNCP, ces affirmations devront être expliquées par les informations provenant du suivi de deux promotions de certifiés par exemple. « Pour le répertoire spécifique […], on va avoir à prouver, au regard des besoins sur le marché du travail, d’une part la valeur économique [de la certification], d’autre part la valeur sociale, ou les deux », complète Valérie Hellouin.

Finalement, les formateurs de France compétences observeront les attestations du certificateur. « Le processus qualité que le certificateur va mettre en place [devra s’organiser] autour de la certification, et non pas de la formation : Qualiopi ne compte pas », souligne la consultante de Centre Inffo. Les critères de qualité se baseront sur l’élaboration de la certification, la communication et, surtout, sur ses méthodes d’évaluation. « Les jurys sont un élément essentiel de la démarche d’évaluation », explique Gwénola Cadeville. Le jury pour la certification devra respecter trois grandes règles : « être collégial […], faire preuve d’indépendance [et] donner des garanties de qualité : […] nous recommandons de faire appel à des professionnels du secteur », explique celle-ci.