S'adapter aux changements du monde professionnel
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Les questionnaires du Centre Inffo enregistrent un constat positif sur la confiance des Français par rapport à leur avenir professionnel. Bien que relativement élevé, le constat de ce niveau de confiance est moins bas que le niveau enregistré avant la pandémie de Covid-19. Ce constat est surtout causé par la confirmation des évolutions et changements enregistrés au niveau du monde professionnel. Par rapport au 33 % déclarés en 2020, 41 % des salariés actifs estiment que leur métier évolue très vite malgré les aléas de la pandémie. En conséquence sur 2022, 51 % des Français envisagent de changer d’emploi, dont 17 % au cours de l’année.
Image positif du CPF auprès des salariés français
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Bien que les problèmes puissent surgir de toutes parts dans le monde, la formation professionnelle en France détient un haut niveau de performance. Interrogés sur ce point, la plupart des Français estiment :
- Qu’une formation professionnelle représente une grande opportunité pour mieux maîtriser ses compétences et garder ainsi le top des classifications professionnelles ;
- Qu’une formation professionnelle est le meilleur outil pour obtenir une promotion, pour évoluer encore plus et de mériter des opportunités professionnelles ;
- Qu’une formation professionnelle permet de mieux gérer ses compétences et prendre du recul sur ses pratiques professionnelles ;
- Qu’une formation professionnelle garantit tout simplement son employabilité.
Sans pour autant dénigrer les efforts de l’État pour la formation professionnelle, une minorité des Français estime que cette formation est tout simplement une perte de temps. Les salariés actifs français, les moins enthousiastes à ce sujet, figurent parmi la tranche d’âge de 18 à 34 ans.
Par ailleurs et en comparaison, les plus convaincus par les avantages occasionnés par telle formation sont les plus diplômés, à partir du Baccalauréat.
La majorité des actifs estiment qu’ils devront être les propres responsables de leur parcours de formation. Ce sentiment s’est sans doute renforcé progressivement depuis la désintermédiation de l’utilisation du CPF. Il ne faudrait pas oublier qu’avec le CPF, le bénéficiaire du compte est le seul à décider d’utiliser ses fonds de formation.
Un employeur peut-il refuser l’utilisation du CPF ?
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La formation professionnelle en France en 2022 est de mieux en mieux connue par le grand public. La moitié des personnes interrogées connaissent parfaitement les rouages du CPF et sont bien informées des procédures et des conditions appliquées avec la formation professionnelle continue. En général, le CPF figure parmi les sujets de discussion des actifs qui se sentent mieux informés qu’auparavant.
On constate quand même qu’au niveau des seniors actifs, ils se sentent mal informés. Avec le développement de la haute technologie, les Français utilisent plus les moteurs de recherches pour s’informer. À titre d’information, il existe également ceux qui consultent les sites web spécialisés comme le CPF-info, sans négliger leur employeur évidemment.
Position actuelle du CPF
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Le Compte personnel de Formation s’avère être le meilleur dispositif implanté en France. Il figure parmi les grands gagnants au niveau de la formation professionnelle. En effet, les enquêtes démontrent que 92 % des Français questionnés connaissent parfaitement le CPF. Par ailleurs, ces personnes sont tellement impliquées que la majorité d’entre eux connaissent le montant de leurs droits.
Néanmoins, parmi les personnes interrogées, 8 % n’ont jamais entendu parler du dispositif, et ces minorités se constatent sur :
- 12 % chez les 18-24 ans ;
- 11 % chez les 25-34 ans ;
- 16 % chez les ouvriers.
Pour information, les formations éligibles au CPF le plus demandé sont les formations linguistiques, l’informatique ou la gestion.
Arnaque au CPF : un problème inimaginable pour les bénéficiaires
Dans le monde entier, quand il y a une activité qui se démarque financièrement, les escrocs y travaillent également. Les bénéficiaires des comptes CPF sont quotidiennement harcelés au téléphone ou par mail et SMS. Les arnaqueurs leur ont fait part de l’expiration du CPF et de la perte de leurs crédits. 16 % parmi les bénéficiaires du CPF ignorent qu’il s’agissait plutôt de messages mensongers. En conséquence, ces bénéficiaires sont tombés dans le piège et ont mobilisé une grande partie de leurs crédits tandis que 13 % d’entre eux ont utilisé la totalité de leurs droits, se faisant ainsi dépouiller de leurs avantages.
