DPC et CPF même combat ?

Actualités

En 2014, l’IGAS a édité un rapport sur l’OGDPC, qui est l’organisme chargé par l’État depuis 2012 de lancer une nouvelle obligation de formation pour les professionnels de la santé, le développement professionnel continu (DPC).

A savoir que le DPC est un système mis en place depuis l’année 2009 et ressemble un peu au CPF (compte personnel de formation).

1812571_dpc.jpg

Acceder à votre formation intégralement finançable par le CPF

Grâce au CPF, vous pouvez bénéficier d’une allocation en euros pour la dépenser dans une formation professionnelle certifiante 100% GRATUITE !.

Inscription rapide

(Gratuit et sans engagement)


En soumettant ce formulaire, vous acceptez d’être recontacté pour votre formation 100% gratuite.



En quoi consiste cette nouvelle obligation annuelle ?


L’IGAS nous informe que le dispositif mis en place n'a pas remplit sa responsabilité et spécialement que la conduite du projet a été « catastrophique » :

« Dans un cadre juridique contraint par des textes qui empiètent sur la marge de gestion nécessaire, les remises en cause de règles édictées après « arbitrages » politiques, les délais trop serrés, le choix technique hasardeux d’un recours exclusif à l’informatique ont mis sous pression excessives l’OGDPC » (organisme de gestion du DPC).

Pour remédier aux divers dysfonctionnements présentés dans le système, l'IGAS offre 4 scénarios dont le dernier se base sur l’abandon du DPC : « le quatrième scénario consiste en l’application du droit commun de la formation continue. L’obligation légale redevient déontologique. L’OGDPC est supprimé ».

 

Le financement du DPC n’est pas garanti ?



« Il n’a pas échappé aux différents acteurs que les crédits inscrits au budget de l’OGDPC ne sont pas à la hauteur du coût d’une formation continue dispensée à l’ensemble des professionnels de santé du pays (…) un calcul détaillé du coût du DPC pour les seules professions à la charge de l’OGDPC établit à 565 millions d’euros le coût d’une formation généralisée aux conditions actuelles de pris en charge ; à comparer aux ressources actuelles de l’organisme gestionnaire, soit 155 millions… Compte tenu du nombre de personnes concernées, soit environ 1,5 million de personnes, il est permis d’estimer que le coût intégral d’un PC, toutes professions et tous statuts confondus, dépasse le milliard d’euros ».

« Mal conçue, la réforme a été mise en œuvre dans de mauvaises conditions : méconnaissance des comportements des acteurs, dirigisme, centralisation, ignorance des contraintes de la gestion ».


Y-a-t- il un rapport entre le DPC et le CPF ?

L’État devrait prendre ses gardes avec ces initiales formés par 3 lettres. Il faut se rendre à l’évidence que si le DIF n’a pas eu de résultat positif durant ses dix années d’existence, il aurait été plus facile de mettre cet échec sur la mauvaise intention des employeurs, de leur absence d’anticipation sociale et éducative.

Au niveau du compte personnel de formation, c’est l’État lui-même qui a lancé le premier coup, éventuellement sans avoir les moyens de ses besoins.

Malencontreusement, les ressemblances entre le DPC et le CPF sont assez nombreuses :

  - une conduite hasardé par l’État (en ayant regroupé beaucoup trop de partenaires sociaux) ;
  - les délais limités (8 mois pour créer un dispositif d’information vraiment compliquée, un cahier des charges toujours pas mis au point, des clauses d’attribution du marché mystérieux) ;
  - un fonctionnement centralisé ;
  - des textes de lois et des décrets trop abondant (près de 75 décrets pour la loi de mars 2014) qui figent et compliquent l’ensemble ;
  - des obligations de former invérifiables.

 

Même combat lancé par le DPC et le CPF


Les divers côté positif retrouvé sur le CPF ont été divulgués par les pouvoirs publics.

Que se passera-t-il en cas de fiasco ? Dans ce cas, il aura supprimé le droit à la formation des travailleurs pour le troquer contre un compte virtuel avec de multitudes heures de formation.

Les promesses sur la réussite du CPF sont très nombreuses. A savoir que c’est juste un système de formation, et a pour objectif de rassurer les millions de travailleurs discrédités par la société de la connaissance et de l’information, d’améliorer les connaissances de million de jeunes sans qualification ni éducation, les millions de chômeurs