Le compte personnel de formation est annuellement crédité de 500 euros sous certaines conditions dont :
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Grâce au CPF, vous pouvez bénéficier d’une allocation en euros pour la dépenser dans une formation professionnelle certifiante 100% GRATUITE !.
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Ce crédit est destiné pour le financement de la formation avec un plafonnement limité à 5 000 euros. Toutefois, ce droit peut varier suivant le profil de l’actif. L’alimentation du compte sera annuellement fixé à 800 euros avec un plafonnement de 8 000 euros pour ceux avec un diplôme inférieur.
En France, les personnes actives commencent à s’intéresser au CPF. D’après les dernières statistiques, 92 % des salariés connaissent ce dispositif. Par ailleurs, un taux non-négligeable de 49 % des salariés, connaît exactement le cumul de leurs droits. Pour prouver l’intérêt croissant des salariés pour le CPF, le double des nombres de formations professionnelles a été constaté entre 2021 et 2022.
Mais le budget alloué à chaque individu estimé à 2 000 euros en moyenne représente un frein important pour la réalisation des formations. Toutefois, de multiples dispositifs peuvent augmenter de montant.
L’abondement est un mécanisme de financement complémentaire permettant aux autres organismes de financement de compléter le budget CPF d’un actif, lui permettant de financer entièrement sa formation.
Plusieurs dispositifs peuvent ainsi proposer un abondement pour compléter le reliquat nécessaire :
L’abondement permet de compléter un crédit de CPF insuffisant permettant à l’actif de financer son projet de formation.
Chaque cofinanceur émet ses propres procédures pour les dispositions relatives à la prise en charge, les formations cible et le montant de l’aide octroyé avec les quatre principaux critères en fonction du type de financeurs.
D’autres types d’abondements listés ci-après peuvent être accordés dans certaines circonstances. Certains cas peuvent être liés à des manquements de l'employeur, la signature d'accords collectifs ou encore des problématiques de santé en lien avec la situation professionnelle.
En France, les entreprises employant plus de 50 salariés, ont l’obligation de justifier le développement des compétences de leurs salariés dans le cadre de leur obligation sexennale. Dans des termes plus clairs, ces types d’entreprises doivent garantir que tous les six ans, un salarié devrait avoir bénéficié des points suivants :
Dans le cas où l’entreprise aurait manqué de se conformer à ces deux dispositions, elle serait pénalisée de 3 000 euros à créditer sur le compte CPF du salarié.
Trois types d’accords se distinguent avec :
Les cibles prioritaires peuvent bénéficier d’un accord d’entreprise ou de branche. Il peut s’agir des salariés moins qualifiés ou exposés à des risques professionnels dont les évolutions économiques ou technologiques. Cet accord spécifique fixe les formations éligibles et les salariés prioritaires.
Ce type d’accord permet une modification du contrat de travail (aménager la durée de travail, la rémunération…) par voie conventionnelle. Si les salariés refusent la modification, ils s’exposent alors au licenciement.
Dans cette situation, l’entreprise doit effectuer un abondement de 3 000 euros au minimum pour le salarié licencié, de la même façon que pour l’abondement correctif.
En cas d’incapacité permanente suite à un accident du travail ou d’une maladie professionnelle entraînant un taux d’incapacité permanente d’au moins 10 %, le salarié peut prétendre à un abondement. Celui-ci s’élève à 7 500 euros permettant de suivre une formation en lien avec une reconversion professionnelle et/ou éligible au CPF.