Autres types de financements disponibles pour changer de carrière professionnelle

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Beaucoup de personnes ont envie dans un moment de sa vie de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle. C’est en général ce qu’on entend par une reconversion professionnelle. Cela n’est pourtant pas facile, surtout au niveau financier. En effet, le coût d’une formation, si besoin de le suivre, n’est pas abordable pour tout le monde. Ce problème peut être facilement résolu grâce aux différents systèmes de financement proposés actuellement, permettant d’atteindre cet objectif et ne plus rester dans la rêverie. On peut ainsi demander des informations pour les Transitions collectives, le dispositif Pro A, ou le PDC par exemple.

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Transitions collectives, le dispositif bien connu au niveau du marché du travail

Transco ou Transitions collectives figure parmi les dispositifs récents. Ce système vient d’être créé en 2011 et a été mis en place dans le cadre du plan de relance. L’objectif du Transco est de mettre en relation les entreprises en difficulté avec les entreprises qui recrutent. Ce principe sera adopté pour que les salariés, dont l’emploi est menacé puissent retrouver rapidement une activité dans une entreprise en besoin de compétences. Néanmoins, ce dispositif est conditionné par certains critères. Particulièrement, les salariés devront justifier au moins de deux ans de travail, dont un an passé dans la même entreprise. Ils devront occuper un emploi considéré comme fragilisé par les mutations. Avant la soumission du dossier, ces employés doivent constituer un dossier Transco avec son employeur et obtenir, en conséquence, une autorisation de congé.

Il faut reconnaître que Transco se présente comme une bonne opportunité pour se reconvertir dans un métier d’avenir. L’objectif qu’il se promet d’atteindre est d’aider les salariés pour une reconversion vers un secteur porteur au lieu de se retrouver en chômage quand l’entreprise est en difficulté. Avec Transco, une reconversion professionnelle ne sera pas pour toutes les professions. Il sera nécessaire de vérifier la liste des métiers “porteurs” établie par le Crefop (Comité régional de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelle). Ce principe garantira la concordance entre les métiers proposés et les besoins des entreprises d’un territoire donné.

A part la mise en relation avec les entreprises, Transco assiste également les salariés jusqu’à leur prise de poste, en organisant l’adaptation au nouveau poste de travail ou à la formation. Transco se présente ainsi comme un dispositif avantageux pour le salarié. Ce dernier bénéficiera d’une formation gratuite et n’aura pas besoin de mobiliser ses droits CPF. De ce fait, le salarié ne devient pas demandeur d’emploi durant la période de transition entre son entreprise d’origine et son entreprise d’accueil. Par ailleurs et figurant parmi les avantages les plus intéressants, si le contrat de travail est suspendu durant la période de formation, le salarié continue tout de même de recevoir son salaire.

Le dispositif Pro-A ou la reconversion par l’alternance

Le dispositif de la reconversion démontre une promotion par l’alternance ou tout simplement le dispositif Pro-A. Ce système n’est pas pour les étudiants. Réservé uniquement pour les salariés, le dispositif leur permet de suivre une formation en alternance dans leur propre entreprise. L’objectif de la reconversion dans un nouveau métier se base sur la possibilité d’obtenir une certification tout en conservant le même travail. Mais il sera également possible d’évoluer au sein de son entreprise.

Ce système s’adresse surtout aux salariés peu qualifiés, ou tout simplement les salariés ayant un niveau de diplôme inférieur au grade de licence. Il s’organise en interne d’une entreprise. La base de l’alternance se confirme comme suit : un autre salarié de l’entreprise désigné par l’employeur va prendre le rôle de tuteur, et former le salarié à de nouvelles compétences.

Chaque entreprise peut décider de son propre rythme d’alternance en respectant certaines règles fixées dont :

  • La durée des actions de formation peut varier entre 15 et 25% de la totalité de la Pro-A, et ne peut être inférieure à 150 heures”,
  •  le salarié doit obtenir l’accord de son employeur, car c’est lui qui, à l’aide des opérateurs de compétences (OPCO), va financer sa formation.

Le plan de développement des compétences ou PDC avec un investissement sur la formation du salarié par l’entreprise

Toute entreprise peut investir sur la formation de ses employés, conformément à ses besoins en compétence. Il s’agit d’un plan de développement de compétences ou PDC. Contrairement au CPF, l’employeur programmera pour le salarié des actions de formation professionnelle. L’objectif est d’arriver à programmer la reconversion professionnelle des salariés. A ce moment, le dispositif se fera en interne. Une reconversion sera ainsi possible au sein même de l’entreprise en changeant tout simplement de métier ou en évoluant.

En bref, le plan de développement des compétences ne figure pas comme l’outil principal de la mobilité professionnelle, mais il peut faire l’objet pour le salarié d’une stratégie de reconversion à plus long terme. Avec une reconversion en interne, le salarié peut opter pour une formation pendant le temps de travail. L’intéressé conserve ainsi sa rémunération et sa protection sociale. Le principe est de plus en plus utilisé avec les métiers évolutifs et pour lesquels, les salariés n’ont pas les nouvelles compétences exigées. Dans le cadre du PDC, les entreprises mettent en œuvre les actions de formation obligatoire, comme les conventions collectives et accords de branche. Néanmoins, ils proposent également de multiples formations certifiantes, un bilan de compétences ou une VAE (validation des acquis de l’expérience).